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5 avril 2007

Les Pleurs de la Lune Rousse

Je vole ! Quel pied ! Regardez moi d’en bas, vous êtes minuscule ! Et moi je suis haut, si haut… Et non… arrête de rêver ma belle… Tu planes et tu redescend… Bordel qu’est ce que j’étais bien… Aller, réveille toi et vire de ce squat. Une sonnerie. Merde, mon portable.

« Carry ? Tu vas bien ?
- Non, cette question, j’ai mal au crane et j’redescend
- T’es où ?!
- Euh… En voilà une question qu’elle est bonne… 

J’attrapais une fille par le bras.
« On est où s’te plait ?
Elle hausse les épaules

« Bon, de toute évidence, j’suis dans un squat, je cherche la sortie.
- Chiara Valentine Siglieri, tu rentres à la maison immédiatement, ou je jure devant Dieu que je te ramène par la peau du cul !!!
- Oh ! Tu t’detends ! J’la cherche la maison !!
- T’es dans quelle rue ?!
- J’sais pas j’te dis !! J’suis vers le Port.
- Je viens te chercher !
- NON ! Attends…

Trop tard. Il a raccroché… Il, c’est mon frère, Vincenzo. Il est adorable, mais lourd sur les bords. Il se fait beaucoup trop de soucis pour moi, il chopera des ulcères un jour. Je trouve enfin la sortie, la ou trois planches de bois on été arraché des entrées condamnes. Ah ! Les anciens entrepôts des docks, ou quand la misère abrite la misère. Ca fait déjà quelques siècles que la municipalité avait prévu de les raser, depuis que 3 jeunes y étaient morts dans l’indifférence générale. Suicide collectif. Les autorités avaient conclu a une trop forte consommation de cocaïne. En gros ils étaient partis dans un bad trip et s’étaient ouvert la gorge avec un vieux morceau de tôle. Evidemment toutes les personnes qui les entouraient étaient trop haut pour calculer quoique ce soit. Le préfet de police, que je connaissais depuis ma prime enfance (c’était un grand ami de mes géniteurs) avait alors lancé une grande campagne de prévention avec une intervention publique fort remarquée où il avait pété les plombs, hurlant a l’intention des associations de parents de surveiller leur drogués de gamins. Son fils avec qui j’avais grandi, était un de ces trois jeunes, il avait 15 ans. Je lui avait fait perdre sa virginité dans ces mêmes entrepôts désaffectés, a seulement quelques mètres de l’endroit où il s’était égorgé. Son père se pendit 3 jours après cette intervention. L’air humide me prend à la gorge, je frissonne. Pays de merde ! La pluie est tombée, lavant les excréments et autres saletés incrustées dans le trottoir, laissant un surface parfaitement lisse et noir, brillante sous la lumière crue des lampadaires. En passant devant un magasin fermé depuis longtemps, j’observe le reflet que me renvois la vitrine faiblement éclairée par les indications d’usage. Les cernes me dévorent le visage et ma peau me semble si pale… Ca devait arrivé depuis le temps que le soleil n’a fait que m’effleuré. Mes yeux gris brillent dans le cadre couleur de feu de mes cheveux collés a mon visage par le vent humide. Un véritable zombie… Huuuum, je connais ce goût amer… Mauvais plan, mon estomac commence a se crisper, premiers soubresauts et je manque de m’exploser le crane contre le panneau de signalisation auquel je suis appuyée. Malgré tout j’éclate de rire, je ne pourrais pas vomir de toute façon, cela fait deux jours que je n’ai rien avalé. De toute évidence, je me trompe, la lumière du lampadaire péte et je repend mes viscères sur le trottoir encore immaculé, alors que Vincenzo arrive pied au plancher et sort de la voiture en courant alors que je manque de m’effondrer dans mes vomissures. Il me soulève et me mène jusqu'à la Mercedes (il aurait pas pu choisir plus discret).

« Pourquoi tu m’as pas prévenu que tu sortais ? »

Un râle pour unique réponse.

« Chiara, je suis ton tuteur, tu veux qu’on te retire à ma garde et qu’on t’envois dans un foyer ? »

En effet, explication de texte, cela fait environ deux ans, qu’il est devenu mon tuteur légal. Sombre histoire de famille et on se retrouve tout les deux dans la baraque familiale, avec mon paternel derrière les barreaux et notre mère six pied sous terre. Ca avait commencer par une simple lettre d’une des employés de mon enculé de père (il est banquier), puis une convocation au commissariat alors que je m’étais fait ramasser par la BAC, il débarque furibond et me brise deux doigts tout en discrétion. Alors qu’on nous sommes a deux pas de la sortie, une femme derrière moi hurle que c’était lui. Mon père était accusé de viol sur une dizaine d’employées. Manque de chance pour lui, cet incapable en avait foutu une enceinte. Vive la pub ! Le très réputé Monsieur Siglieri, se tape des employées terrorisées. Et après, tout s’enchaîne, la mise en détention, le procès… Allez en prison, ne passez pas par la case départ. 3 mois plus tard, notre mère meurt d’une overdose de médicaments… Vince me sort de mes pensées.

« T’écoutes ce que je te dis ?! Franchement tu crois que c’est utile de faire le mur ?!
- Je savais pas que j’allais sortir… J’étouffais, j’ai voulu aller prendre l’air et….
- Et ?
- Et c’est le trou noir. Je te jure que je me souviens de rien !!

Pour une fois c’est la vérité, c’est vrai j’ai un méga trou noir… Evidemment il ne me croit pas, je lui en est trop fait voir ces 6 derniers mois… Putain j’ai encore envie de vomir…

« Carry !! T’es en Terminale !! Tu comptes vraiment avoir ton bac, si tu continue à faire la conne comme tu le fais !!!
- Oh ça va tu vas pas me gonfler !! De toute façon je ferais pas de droit, je te l’ai deja dis ! Je comptes bien profiter de l’argent des parents, ils nous doivent au moins ca après ce scandale !! Sympa, les gamins Siglieri qui finissent tout seuls. Le père est un violeur et la mère était tellement folle qu’elle se suicide… Bravo ! Bravo !
- T’arrives même pas à marcher et tu trouves la force d’être cynique… Comment veux tu que je te protége ? Je te sortirais pas de taule à chaque fois Chiara ! Il arrivera un moment où ton nom ne suffira plus…

Je ne réponds pas, de toute façon, il n’y a rien à répondre, il a raison et il le sait… Et puis j’ai pas la force. Mon sac, mes cigarettes, évidemment y’en a plus qu’une.

« Ne fumes pas dans la voiture !
- Lâche moi pour une fois.

Il ne fume pas, ne bois pas, se drogue encore moins et en plus il est devenu un avocat financier très réputé. Je sais très bien ce que vous pensez… Je devrais faire pareil, suivre son exemple… En tant normal, je vous enverrais vous « faire mettre », là je vous répondrais simplement que j’ai plus rien a perdre, et que je compte bien profiter avant que mon père ne sorte de prison (et oui l’argent fait tout de nos jours). Mon nez commence a me faire mal, je m’en rend compte alors que les premières gouttes de sang s’écrasent sur ma peau blanche. J’essuie fébrilement mon nez, cherchant un mouchoir avant qu’il ne le remarque.

« Qu’est ce qui se passe ? »

Trop tard.

« Regarde toi Chiara, t’as le nez plein de coke et tu veux que je te lâche !!! »

Je soupire et regarde les arbres défiler alors que nous arrivons au Domaine.

********************************************************************************

Enfin la maison, le moment de vérité. J’étire mes jambes au dehors, tente de me dresser et m’effondre dans le gravier, m’écorchant les mains et les genoux. Il me soutiens jusqu’au premier salon, je m’affale sur le canapé en cuir blanc, du sang goutte dessus. De toute façon, y’a déjà eu bien pire sur ce canapé… Je suis tellement fatiguée, j’ai juste envie de dormir. Il arrive avec la trousse à pharmacie et soigne mon nez, j’ai beau lui dire que c’est la paroi qui est en train de lâcher, il s’obstine et finalement réussi à stopper le saignement. La gouvernante arrive en robe de chambre réveillée par mes gémissements. Elle avait cru que les chiens errants étaient de retour sur le domaine, elle me regarde avec ce regard méprisant qui avait fait que petite, j’avais voulu lui arracher les yeux a l’aide de ma petite cuillère ; elle ne m’avait jamais aimée, et je le lui rendait bien. Il la renvoie d’un geste de la main. Je sent venir les questions et pour une fois je ne peux me résoudre a lui mentir. Miracle ! Le téléphone sonne, il va répondre et je rassemble les dernières forces que j’ai pour me diriger vers la première salle de bain. Je me coule sous la douche brûlante avec un soupir de satisfaction. Avec lenteur je sens mes muscles se détendre, les crispations disparaîtrent. Une bonne douche et dodo ! Soudain, je réalise. Il est 4h du matin. Qui peut téléphoner en plein milieu de la nuit ? Finalement, je m’en fiche, les clients de mon frère peuvent ont l’habitude de telephoner a tout heure du jour et de la nuit. L’angoisse du miroir après la douche, après le démaquillage… Faudrais que je pense a faire des UV parce que je vais finir par disparaître comme disait Vince. J’ai le même visage que ma mère, j’ai herité de sa beauté comme dis si souvent ma grand mère. La même peau pâle, les mêmes yeux gris, les mêmes cheveux roux et frisés. Merde, c’est quoi ce bleu ?! J’ai un enorme hématome qui me devore la moitié du cou… On a essayé de m’etrangler ou quoi ?! Bon, c’est pas important, 2 jours et il n’y paraitra plus. Mais bon c’est tout de même louche. Et douloureux en plus de ca !!! Bon passons. Inspection en regle.

Pas de marques trop visible. La marque des chaines on met un T-shirt à manches longues et baste. Depuis le temps, j’ai appris à cacher les traces des chaines et des coups : une etole, un pull, des guetres transformés en manches… Y’a des dizaines de trucs possible, et je suis imaginative lorsqu’il s’agit de sauver la face devant les questions incessantes de Vincenzo. Retour dans le salon. Je le trouve en train de zapper comme un malade. Traduction littérale : il est énervé, très énervé. Consigne, ne pas l’énerver d’avantage et filer se pieuter. Je fais demi tour.

« C’etait Marco »

Marco, c’est mon « fiancé » depuis plus de 3 ans déjà. Fiancé est un bien grand mot, puisque ni lui, ni moi n’avons été réellement concertés en vu de cet union. Un arrangement entre nos pères avaient suffit. Le père de Marco est un des parrains les plus influents et qui plus est un des grands clients de mon père. Marco et moi avions du faire profil bas, étant tout deux en très mauvaise position vis à vis de nos familles. Comme ça l’argent ne se dilapidait pas, et le patrimoine de l’un comme de l’autre fluctuait de manière considérable. Une histoire de gros sous. Je ne l’ai jamais aimé, et il ne m’aime pas non plus. Comme ça, ni lui ni moi, n’avons a justifier nos actes d’adultère. Nous remplissions le devoir « conjugal » lorsque nos diffèrentes conquêtes passaient à l’as ou n’étais plus en mesure de nous satisfaire. Ceci dit il ne m’a jamais satisfaite. C’est un homme vulgaire et ignorant. Je n’ai jamais pu l’encadrer. Et j’avoue que si jamais mariage il y a, cela risquerais bien vite de tourner au bain de sang. Lui pour toucher mon héritage, moi pour être enfin débarrassé de lui. Mon père étant tombé en disgrâce j’aurais pu rompre le contrat. Mais l’idée de m’attirer les foudres des Di Giovanni m’en a bien empêché. Enfin bon j’peux savoir ce qu’il lui prend à l’attardé de téléphoner en pleine nuit ? Question. Réponse.

« Il a essayé de te téléphoner toute la soirée, et il a appelé pour savoir où tu etais….
- Ah ouais comme ca au beau milieu de la nuit ca le prend comme une envie de pisser ?
- Laisse moi finir Chiara ! A vrai dire ce qu’il m’a avoué ne m’as guère plus, mais je suis sur que tu n’as rien à te reprocher.
- Euh…. Certainement »

Je sens venir les embrouilles…. Je n’ai pas le temps de réagir qu’il a déjà soulevé mon T-shirt et vu les marques nouvelles et plus anciennes des scarifications et autre sévices corporelles qu’on m’inflige lors des orgies dans les entrepôts. La gifle atterrie en plein sur ma pommette, heurtant mon nez déjà fragilisé qui laisse échappé quelques gouttes de sang. Je lève les bras en protection d’éventuels coups à venir. Je suis terrorisée. La seul fois où je l’ai vu dans un tel état, j’étais toute gamine et mon père venait de me cassez le nez en me giflant alors qu’il était ivre (oui, je sais nous avons un père fabuleux….). Vincenzo l’avait alors ceinturé (à 16 ans, il mesurait 1m90 et était beaucoup plus fort que notre paternel) et l’avait mis en garde : si jamais il relevait la main sur moi, ce serait la dernière chose qu’il ferait. Seulement là c’est tout à fait diffèrent, il a déjà porté la main à sa bouche, choqué par ce qu’il venait de faire…. Ouais mon pote tu peut t’en vouloir ! Pourtant, je sais qu’il n’en restera pas là (qu’est ce que vous voulez, les avocats sont tenaces…) Bingo ! J’ai à peine le temps de me remettre de la gifle, qu’il monte le grand escalier à toute vitesse, triste mais tout de même furieux. Je suis à sa suite, vociférant qu’il n’a pas le droit. Je sais où il va, Marco lui a certainement tout raconté, les vidéos…. Malheuresement pour moi, mes jambes sont encore faibles et je dérape, manquant de m’exploser le menton contre la rampe en chêne. Le temps que je me relève (ce qui en soit fut en exploit, j’vous jure) et que j’atteigne ma chambre, il est déjà devant mon ordinateur. Bon, garde ton calme ma grande, ces fichiers sont bien cachés… Si tout se passe bien, il ne trouvera rien… Si tout se passe bien ? C’est sans compté sur ma poisse légendaire et sur le fait que cet enculé de « fiancé » m’ait balancé… Sans aucune difficulté, il ouvre les fichiers exacts. La Peur me saisie à la gorge… Le Drame est proche, j’ai l’impression de me liquéfier sur place. Double clique sur le fichier « Azelie »… Je le supplie une dernière fois, en désespoir de cause…. RIEN !! Absolument rien, si ce n’est des cours de littérature où je n’étais même pas ! Amen ! Les heures passées au confessionnal auraient elles servis à quelques chose ? Les miracles existeraient-ils vraiment ? Il se redresse, apparemment aussi soulagé que je le suis au même moment. Putain, j’ai bien cru que j’allais me faire dessus. Je tremble de tout mon corps. Merde ! Faut pas me faire des frayeurs pareils !!!! Il me sert dans ses bras, de toute ses forces (et Dieu sait qu’il en a )

« Hummm… Tu sais, ce qui vient de craquer, c’est les trois côtes que tu viens de me briser ! »

Il rigole et m’embrasse pendant qu’un second nœud se crée dans mon estomac. Où sont passé ces vidéos ? Il sort de ma chambre avec le sempiternel ne te couche pas trop tard. Non. T’inquiète pas. Il juste 5 heures du matin. Des fois je me demande sincèrement comment il a obtenu sa maîtrise de Droit, franchement ! Bon tout de suite régler le problème majeur, Marco. Je chope mon portable et compose son numéro. Il décroche à la deuxième sonnerie.

« T’es un homme mort, Marco.
- Tiens, Carry Siglieri. Comment vas tu mon ange ? Ton frère chéri à aimé les vidéos ? Remarque depuis le temps qu’il rêve de te sauter, ça a du le rendre tout chose de voir sa sœurette se faire enculée par un black.
- Fais gaffe Marco, joue pas au plus con avec moi…. Je pourrais faire en sorte que ca soit plus douloureux que prévu….
- Oh oh ! Mais c’est qu’elle mordrait la p’tite chatte…. Bizarre, d’habitude, c’est à elle qu’on fait mal… Voyons mon amour, tu sais ce qu’on fait aux vilaines petites filles quand elles répondent méchamment au Maître…
- Pourquoi t’as fais ça ?
- Bah j’avais envie de m’éclater…. Mais qu’est ce que tu crois poufiasse ?! J’en ai marre que la salope que j’ai même pas choisie d’épouser, se fasse enfourner par tout la ville et prenne son pied à se faire tabasser ! - J’y peux rien si t’as jamais été capable de me faire jouir, t’es un bande mou. Pense à augmenter les jumeaux, c’est peut être bien les derniers qui pourraient te protéger, Marco. C’est même pas sûr qu’ils puissent encore. Ah ! Et oublis pas de me rayer de ton testament, j’veux pas avoir a jouer les veuves éplorées lorsqu’ils retrouveront ton cadavre dans l’Arno. »

Je raccroche. Quel fils de pute ! Maintenant que c’est sur que c’est lui ça va se régler à la sanglante. Vendetta, comme on dit chez nous. Je sais pas encore comment il mourra, mais ça sera long et douloureux. Très douloureux… Bon c’est pas tout, mais faudrait que je songe a dormir, sinon je vais m’effondrer directement sur le clavier de mon ordinateur…

*******************************************************************************

Chiara s’endormit, paisible dans ses draps frais. Elle ne se douta pas un seul instant que dehors, dans l’ombre des acacias, etait tapi une silhouette. Cette silhouette qui la guettait depuis plusieurs nuits déjà, cette silhouette qui s’etait introduit dans sa chambre et avait effacé les fameuses vidéos, cette silhouette qui savait tout, absolument tout d’elle, son passé, son présent et son avenir…. Car son avenir c’est cette silhouette qui allait l’écrire….

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Commentaires
S
No comment , si ce n'est que ce manuscrit est excellent...des details placés aux bons endroits et laissant apparaitre avec une incroyable précision tout ce qu'il est important de connaitre de ce personnage haut en couleur.. personnage a priori doté de diverses facettes..le genre d'ecriture est agreable a lire...il me tarde de lire la suite...
L
Pourquoi pas ^^
L
pourquoi fuck ?
L
Oooohhh Darling!!! C'est l'un des plus beau compliment que tu pouvais me faire !! Je suis flatée a un point... wouah !! J'essaierais d'etre a la hauteur de ta Rose...<br /> <br /> Tienne malgré tout,<br /> Amthelia
L
Alors ca je kiffe...je suis resté bloqué...C'est tellement plein de...de tout. Il y a juste ce qu'il faut ou il faut et pas plus, plus serait trop. Il y a du Ellis, du palahniuk et beaucoup de toi...J'ai trouvé ma Rose d'Airain.
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  • Je suis Lady Amthelia, votre hote pour cette visite parmis les ecrits encore tremblants d'une jeune fille ne revant qu'un jour d'etre publiée. J'espere que vous passerez un agréable moment en compagnie de ces morceaux de ma vie.... Bonne lecture....
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